Notre météréologue, l’œil averti et non encore assoupi, a repéré sur notre retour un phénomne
rare dans le ciel : un Parhélie avec
plusieurs couleurs.
En voilà
ci-dessous l’explication provenant du site techno-science.net
Un parhélie
(nom masculin), du grec ancien παρά [para], « auprès » et ἥλιος
[hélios], « soleil », également appelé « faux soleil »,
« soleil double », « œil de bouc » ou « chien
du soleil », est un phénomène optique, lié à celui du halo solaire,
consistant en l'apparition de deux répliques de l'image du soleil, placées horizontalement de part et
d'autre de celui-ci.
Le terme est
parfois utilisé, dans un sens figuré, pour décrire le pâle reflet, le double amoindri, de quelque
chose ou de quelqu'un : « ...car la langue n'est qu'un portrait de l'homme, une espèce de parhélie qui répète l'astre tel qu'il
est. »;
« Le
mari d'aujourd'hui n'est que le parhélie de cet amant rêvé qui doit luire
demain. »
Description
Un parhélie
est une partie du phénomène de halo solaire, auquel il est associé, mais qui
est souvent très partiellement ou pas du tout visible. La durée de son apparition
varie de quelques secondes à plusieurs dizaines de minutes. Le phénomène consiste
essentiellement en l'apparition de deux images lumineuses, aux couleurs du
spectre solaire, éloignées de l'astre d'une distance angulaire comprise entre 22° (petit halo) et
46° (grand halo). Elles sont placées de part et d'autre du soleil, sur une
ligne horizontale appelée cercle parhélique, qui peut-être ou non
apparent. Plus le soleil est haut dans le ciel, plus les parhélies sont éloignés
du halo central. L'ordre des couleurs est celui du spectre de la lumière, identique à celui produit dans les
arcs en ciel, le rouge étant orienté vers le soleil, les
autres couleurs étant assez diffuses et parfois suivies d'une queue de lumière
blanche pouvant atteindre un arc de 10 à 20°. Cette lumière blanche peut être
si brillante qu'elle donne l'impression de répliques du soleil. Il arrive
fréquemment qu'un seul des deux parhélies soit visible.
Des taches
plus pâles peuvent également apparaitre un peu en dedans du grand halo de 46°,
se sont des parhélies secondaires. Des images similaires, dénommées paranthélies,
apparaissent aussi parfois, sur le cercle parhélique, à 120° (ou 90°) du
soleil.
Le phénomène
se produit lorsque le soleil est assez bas sur l'horizon et que l'atmosphère est chargée de cristaux de glace présents dans les nuages de haute altitude (troposphère) appelés cirrus ou
cirrostratus. Il est plus fréquent dans les régions polaires, car de nombreux
nuages bas y sont, eux aussi, chargés de particules de glace. Les cristaux se
constituent naturellement dans les nuages suivant une symétrie hexagonale, en prenant la forme
d'un prisme allongé, ou bien d'un hexagone ou d'une étoile à six branches aplatis. Durant leur
chute, ces particules, qui présentent des angles tous égaux à 60° ou 120°,
s'orientent spontanément dans le même sens et forment un réseau de prismes qui reflète et réfracte
la lumière solaire.Lorsque la lumière solaire traverse des cristaux dont les angles au
sommet sont de 60° (hexagones), la glace ayant un indice de réfraction de 1,31, le minimum de déviation
est de 22°, conditionnant la dimension apparente du halo principal, ou
petit halo. Le grand halo, positionné à 46°, est généré par la réfraction dans des cristaux rectangulaires.
La position des parhélies sur le cercle parhélique varie entre ces deux
valeurs, en fonction de la hauteur du soleil au-dessus de l'horizon.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire