mardi 16 février 2016

Jeudi 18 février 2016: Trassanel 5.5km D+: 340m


En cet après-midi de jeudi 18 février, tandis que Marie-flore, accompagnée de Martine, est allée tester son genou récalcitrant autour du lac de la Cavayère, Nicolas et Henri sont allés tester la randonnée de Trassanel sous le soleil de la Montagne Noire. Cette rando est très belle, abondante végétation et très beaux panoramas sur la plaine carcassonnaise et les Pyrénées mais elle implique pas mal de précautions: être très bien chaussé car les sentiers sont à la fois escarpés et caillouteux voire rocailleux. Il est également conseillé de la faire par terrain sec et avec une assez bonne condition physique. N'oublions pas aussi que durant la deuxième guerre mondiale, le maquis était très présent et qu'il y eut de nombreux maquisards exécutés!!! En voici, un récit émouvant: 

En ce qui concerne le maquis de Trassanel, rebaptisé maquis Armagnac en l'honneur de son chef Antoine Armagnac, ancien ouvrier à Salsigne on peut lire sur Wikipédia 
"Au début du mois d'août 1944, le groupe est attaqué par l'aviation ennemie. Il reçoit l'ordre de se replier sur la grotte de Trassanel, poursuivi par des patrouilles allemandes, mais s'arrête le dimanche 6 août dans le ruisseau de La Grave. Une arrière-garde est laissée là-bas pour faire disparaître les traces de leur passage, pendant que le gros des troupes repart. Mais lorsque les Allemands débarquent par surprise au Picarot, ils prennent l'arrière-garde sans même avoir besoin de combattre. Les prisonniers sont torturés, et sept exécutés d'une balle dans la nuque. C'est à cet endroit que se trouve la Pierre plantée, élevée peu après par les Résistants et qui porte le nom des disparus. Pendant ce temps, le reste des maquisards a atteint la grotte de Trassanel, à l'aube du 8 août. Alertés par une patrouille de la présence allemande, ils décident de s'évader en passant par un ravin, pour traverser la montagne. Alors qu'ils viennent de s'y engager, l'ennemi les rattrape, et les mitraille, faisant une quinzaine de morts, dont Antoine Armagnac. Une trentaine d'autres sont faits prisonniers, et conduits jusqu'au village de Trassanel, dont le maire Edmond Agnel vient d'être pendu, ayant refusé de collaborer avec les occupants. Là, un peu à l'écart, on donne l'ordre de les fusiller : quelques-uns parviendront à s'échapper, mais dix-neuf tomberont là."


















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire